CHURCHING

CHURCHING

In the Orthodox Church, it is customary for the mother and her child to come to the church on the fortieth day after birth for a prayer service to reunite the mother and unite the child to their faith community. It is called the rite of churching. The child’s churching consists of it being signed with the Sign of the Cross, accompanied by prayers for protection and for eventual initiation into the flock of Christ through baptism.  The mother’s churching represents the Church’s liturgical “welcome back” as the mother returns to the Eucharistic assembly. The normal time for being away was forty days, since this was about how long the body required to recover after child-bearing and also recalled the forty days which the Lord’s Mother took before she came to the Temple to be ritually purified after her own birth-giving.   The rite of churching reveals that the church temple is a Christian’s second home. Just as taking the newborn from the hospital to its parents’ home for the first time is a precious milestone, so is taking the child to the church temple. The churching of both mother and child shows that church attendance is central to a life of Christian discipleship.  It is a Biblical tradition for every child to be presented to the Lord in the temple of worship. By continuing this practice, we are called to follow after Christ Himself and His Mother, each of whom were presented in the temple. The Orthodox Church celebrates these as feast days on February 2 and November 21 respectively.

PRÉSENTATION DU NOUVEAU-NÉ AU TEMPLE

Quarante jours après sa naissance, l’enfant est porté au temple de Dieu pour être introduit dans l’Église. L’Église orthodoxe a conservé le rite de Présentation DU NOUVEAU-NÉ au temple qui nous provient directement du judaïsme, mais en le christianisant, en lui donnant un sens nouveau, parce que le Christ est venu dans le monde, qu’Il a accompli l’ancienne Loi et apporté la nouvelle loi, celle du salut et de la déification.  Les parents viennent présenter à Dieu, dans l’église, leur nouveau-né, d’abord pour Lui en rendre grâce, mais aussi pour reconnaître, confesser que cet enfant qu’il leur a été donné d’engendrer a été créé par Dieu et qu’il appartient à Dieu : Dieu le leur a confié.  Le prêtre vient chercher l’enfant à la porte de l’église, des bras de sa mère — qui réintègre ainsi la communauté eucharistique — le fait entrer dans l’église, en chantant le Cantique de Siméon (« Et maintenant, Seigneur, laisse ton serviteur, selon ta parole, s’en aller en paix, parce que mes yeux ont vu le salut qui vient de toi, que tu as préparé pour être mis devant tous les peuples, Lumière qui doit se révéler aux nations, et la gloire de ton peuple Israël ») et le conduit jusque devant les portes royales. Il pénètre ensuite dans le sanctuaire avec l’enfant et lui fait faire le tour de l’autel, pour signifier que Dieu est le centre de sa vie. Puis, à l’entrée du sanctuaire, au milieu des portes royales, il le confie à la mère (comme une offrande) : l’enfant est alors confié à l’Église en vue du baptême.