Nativity of the Theotokos
There are three major feasts in the Church honoring the Mother of God. The first one being the NATIVITY OF THE THEOTOKOS celebrated on September 8. The traditional teaching found in the hymns and verses of the festal liturgy is that Mary was born to an elderly and pious Jewish couple by the names of Joachim and Anna, in answer to their prayers. As they were both praying, an angel appeared to Joachim and Anna and announced that Anna would have a child whose name would be known throughout the world. Anna then promised to offer her child as a gift to the Lord. The feast of the NATIVITY OF THE THEOTOKOS (OrthoFlash, May 11, 2017) is a glorification of Mary's birth, of Mary herself and of her righteous parents. It is a celebration as well of the very first preparation of the salvation of the world. For the "Vessel of Light", the "Book of the Word of Life", the "Door to the Orient", the "Throne of Wisdom" is being prepared on earth by God Himself in the birth of the holy girl Mary. The verses of the Feast are inspired by the message of the Bible, both the Old and New Testaments: three Old Testament readings that have New Testament meaning (Genesis 28:10-17; Ezekiel 43:27-44:4; Proverbs 9:1-11). On the Feast of the Nativity of the Theotokos, as on all liturgical celebrations of Christ's Mother, we proclaim and celebrate that through God's graciousness to mankind every Christian receives what the Theotokos receives, the "great mercy" which is given to human persons because of Christ's birth from the Virgin. "In celebrating Mary's birth we find ourselves already on the road to Bethlehem, moving toward the joyful mystery of Mary as the Mother to God" (Fr. Alexander Schmemann, Sermon on the Nativity of the Theotokos)
Nativité de la Mère de Dieu
La première grande fête après le début de l’année ecclésiastique (le 1er septembre) est la fête de la Nativité de la TRÈS-SAINTE MÈRE DE DIEU, célébrée le 8 septembre. Dès les premiers jours de cette nouvelle année, nous sommes mis en présence de la plus haute sainteté humaine reconnue et vénérée par l’Église, celle de la mère de Jésus-Christ. Les textes lus et les prières chantées à l’occasion de cette fête nous éclairent sur le sens du culte que l’Église rend à Marie. Au cours des vêpres célébrées le soir de la veille du 8 septembre, nous lisons plusieurs leçons tirées de l’Ancien Testament, qui trouvent leur sens dans le Nouveau Testament (Gn 28, 10-17; Ez 43, 27-44, 4; Pr 9, 1-11). Pourtant le Nouveau Testament ne dit rien du lieu, de la date, ni des circonstances de la naissance de Marie, mère de Dieu. Il ne dit rien non plus de saints Joachim et Anne, ses parents. Ces thèmes sont tirés d’un évangile apocryphe, adoptés dans la vie liturgique. Cette incomparable Enfant dont nous célébrons avec joie la naissance est devenue participante — dans toute la plénitude dont une pure créature est capable — à la gloire de Dieu, par le titre de Mère de Dieu et à la puissance de Dieu, par le crédit extraordinaire qu’Elle a auprès de Dieu. Elle a eu le courage de dire oui, sans condition, à Dieu. À travers cette Enfant, le monde accueille le Christ. Nous sommes désormais sur le chemin de la grotte de Bethléem, du mystère joyeux de la Divine Maternité. C’est Marie qui a ouvert la porte, qui a permis au Fils de Dieu d’entrer chez nous. Elle est le trône qui porte le Fils, celle que tous les prophètes ont contemplée en contemplant à l’avance le mystère de l’Incarnation. Nous ne la séparons jamais de ce mystère, elle est en quelque sorte l’Incarnation visible et accessible.