SEMANTRON

The semantron (from Ancient Greek sḗmantron, “a seal, signet”) is a percussion instrument used chiefly in Eastern Orthodox monasteries to summon the brethren to prayer or to lead processions. It is usually hung near the entrance of the sobor (church building [temple] of a monastery). In the traditional monastic ritual, before each service and every midnight for night offices (Midnight Office and Matins) the semantron is sounded. It is usually suspended by chains from a peg in the proaulion (porch of the sobor) or perhaps outside the refectory (dining room) door, or on a tree in the courtyard.    Of Levantine and Egyptian origin, its use flourished on Mount Athos before spreading to Eastern Europe. It predates and substitutes for bells being used to call worshippers to prayer. Sometimes a SEMANTRON may be in use because the monastery cannot afford a bell.   While continuing in daily use at monasteries, SEMANTRA have also played a part in Orthodox history. Their origin has been traced to at least the beginning of the 6th century, when the SEMANTRON had replaced the trumpet as the agent of convocation in the monasteries of Palestine and Egypt, including Saint Catherine’s in the Sinai. Larger and smaller SEMANTRA have been used, the smaller being sounded first, followed by the larger, then by those of iron. It is said that the congregations were summoned by three SEMANTRA in monasteries, and only by one large one in parish churches.       Sometimes Orthodox churches and monasteries will combine the use of bells with the striking of a wooden or metal SEMANTRON, with the latter being sounded first, then the bells being rung later. The quieter and simpler sound of the SEMANTRON is understood to symbolize the Old Testament prophets, for it is the symbol only of a coming event, whereas the ringing of the bells symbolizes the annunciation of the Gospel throughout the world.

SIMANDRE

La simandre (ou semantron, semanterion en GR) est un instrument à percussion utilisé principalement dans les monastères orthodoxes pour appeler à la prière, aux offices et aux repas. Elle est généralement accrochée près de l’entrée du sobor (bâtiment de l’église d’un monastère). Dans le rituel monastique traditionnel, avant chaque service et à minuit (pour les offices de minuit et les Matines) la simandre est sonnée. Elle est généralement suspendue par des chaînes à une cheville dans le proaulion (porche du sobor), à l’extérieur du réfectoire, ou sur un arbre dans la cour.    D’origine levantine et égyptienne, son utilisation a prospéré sur le mont Athos avant de s’étendre à l’Europe de l’Est. Elle est antérieure aux cloches qui servaient à appeler les fidèles à la prière, et les a remplacées. Néanmoins, une SIMANDRE peut être utilisée, si le monastère n’a pas les moyens de se procurer une cloche.     Tout en continuant à retentir quotidiennement dans les monastères, la SIMANDRE a également joué un rôle dans l’Histoire orthodoxe. Son origine remonte au moins au début du VIe siècle, lorsqu’elle remplace la trompette comme moyen de convocation dans les monastères de Palestine et d’Égypte, y compris celui de Sainte-Catherine dans le Sinaï. De grandes et de petites SIMANDRES sont utilisées: l’on sonne d’abord les plus petites puis les plus grandes et ensuite les SIMANDRES de fer. Il est dit que les congrégations étaient convoquées par trois SIMANDRES dans les monastères, et seulement par une seule grande dans les églises paroissiales.     Parfois, les églises et les monastères orthodoxes combinent l’utilisation des cloches avec la SIMANDRE en bois ou en métal; on sonne d’abord la SIMANDRE, puis les cloches. Le son plus calme et plus simple de la SIMANDRE symboliserait les prophètes de l’Ancien Testament — symbole d’un événement à venir, alors que la sonnerie des cloches symbolise l’annonce de l’Évangile à travers le monde.