The Magnificat

The MAGNIFICAT (Latin for "[My soul] magnifies [the Lord]") is known in the Byzantine tradition, as the Ode or the Song of the Theotokos.  It was originally written in Greek – so the Latin term while used today was not the original name.    The text is taken directly from the Gospel of Luke (1:46–55) where it is spoken by Mary. Shortly after the Annunciation of Archangel Gabriel, Mary visited her relative Elizabeth, the wife of Zachariah. In the narrative, after Mary greets Elizabeth, who is pregnant with John the Baptist, the latter moves within Elizabeth's womb. Elizabeth praises Mary for her faith, and Mary responds with what is now known as the MAGNIFICAT. The Ode echoes several biblical passages and is the prototype of the Song of Hannah, from the Books of Samuel (1 Samuel 2:1–10).    In a style reminiscent of Old Testament poetry and song, Mary praises the Lord in alignment with this structure: Mary rejoices that she has the privilege of giving birth to the promised Messiah (Luke 1:46–48). She glorifies God for His power, holiness, and mercy (Luke 1:49–50). Mary looks forward to God transforming the world through the Messiah. The proud will be brought low, and the humble will be lifted up; the hungry will be fed, and the rich will go without (Luke 1:51–53). Mary exalts God because He has been faithful to His promise to Abraham (Luke 1:54–55). It is said that this is Biblical Theology in poetry.     In Orthodox liturgical practice, the MAGNIFICAT is usually sung during Orthros (Matins). After each biblical verse, the following refrain is repeated:        "More honourable than the Cherubim, and more glorious beyond compare than the Seraphim, who without corruption gavest birth to God the Word: true Theotokos, we magnify thee."

Magnificat

Magnificat est le premier mot de la traduction latine de ce cantique de louange chanté par la Vierge Marie après l'Annonciation, lors de la visite qu'elle rend à sa cousine Élisabeth enceinte du glorieux prophète et précurseur Jean le Baptiste. Bien que le texte original ait été écrit en grec, il est connu sous son vocable latin « Magnificat ». Également intitulé Cantique de Marie, ainsi que Cantique de la Vierge, le Magnificat est tiré de l'Évangile de Luc  (1, 46-55). Marie, remplie de l'Esprit-Saint prononce ces mots qui soulignent le lien profond entre l'espérance et la Foi. Parce qu’elle vérifie le signe donné par Gabriel, Marie comprend les merveilles que le Seigneur fait pour elle et pour toutes les générations dans l’histoire. Elle est la Mère du Sauveur, comme l’appelle Élisabeth (Luc 1, 43), mais bien plus encore ce Sauveur tant espéré et attendu par tout un peuple, arrive très concrètement dans le temps : elle le verra. C’est la source de son bonheur, et elle le chante ! Marie, femme attentive à la Parole, a mis en relation dans son chant plusieurs versets des Écritures. Il est dit que le Magnificat est le prototype du Cantique d'Anne, la mère du prophète Samuel (1 Samuel 2.1-11).     Dans le MAGNIFICAT, la Vierge Marie chante son immense gratitude à Dieu qui a posé Son regard non sur une reine du temps, mais sur la petitesse d'une fille inconnue de Nazareth et, au comble de la joie, elle s'exclame par cette expression prophétique: ''Désormais toutes les générations me diront bienheureuse!''     Dans la pratique liturgique orthodoxe, le MAGNIFICAT est généralement chanté pendant l'Orthros (le service des Matines). Après chaque verset biblique, le refrain suivant est répété:    ''Toi plus vénérable que les chérubins et incomparablement plus glorieuse que les séraphins,  qui sans corruption enfantas Dieu le Verbe, toi véritablement la Mère de Dieu, nous te magnifions.''